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Harassés
02:30
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Harassés
Ouvrir les yeux...
Le sol....
De la poussière...dans le nez, plein la bouche, larmes séchées en traînées grises....
''Allez, retourne toi''
Sur le dos. Tout est loin. Un monde flotte là-haut. C'est de là que j'ai dû tomber.
''Roule sur toi-même''.
Je me retourne encore, me mets sur les genoux, un par un...lancements. La douleur vient de partout.
Elle m'habite et m'habille.
J'ai vu briller quelque chose au loin, passer l'ombre d'une main. Je veux...je vais la rejoindre.
''Mets-toi debout''.
Je me lève, fais un pas, chancèle et m'arrête.
Je tombe à genoux...puis me relève. Retombe sur un seul genou, me relève, titube puis boîte.
Je me déplace, puis marche. Avec ma douleur, lentement, mais je marche. Je crois même que j'avance. Vers là-bas. Où que ce soit.
Florian
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2. |
Doutes
04:31
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« Doutes »
Au fin fond des vallées de mon âme
Des questions se posent, drame après drame
Il y a-t-il un sens à mon existence ?
Quel est le but de ma présence ?
Au beau milieu de mes lacs de larmes
Je me noie et veux faire taire ce vacarme
N’entends-je rien au bruit de la vie ?
Ai-je tout subi ? Invisible pour alibi
Ô temps qui passe, pense au misérable
Qui ère dans ce désert qui l’accable
Envoie un signe qui rime avec espoir
Nulle vie ne s’épanouit dans le noir
Quête d’absolu au son des timbales
Je frapperai jusqu’au lueurs matinales
Mon cœur battra de l’aube au soir
Eden ou pas dans ce funeste territoire
Alex Yamo
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3. |
Refuge
02:04
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REFUGE
Les parfums de douceur de l’enfance
Dans les champs purs de la nostalgie
Te rappellent les instants d’insouciance
Innocence, couleur, mélancolie.
Cette apaisante candeur onirique
Une bulle en forme de larme
Se répand en éclats prismatiques
Délivrant la douleur de ses flammes.
Tu goûtes enfin au repos,
Le repos de l’âme.
Tu découvres le sens de ces mots
Dans ce refuge, moment de calme
Oubliant l’origine des maux
Tu te délestes de tes drames
Profitant simplement du beau
L’attrait du monde et de ses charmes.
Et tu cours dans les jardins d’espérance
Baignés de la lumière de l’errance
Le bruit sourd du souvenir
Elan, pulsations, (a)venir.
Réfugié dans cette rêverie
Suspendu au temps qui passe,
Tu te terres au fond d’un abri
Sans chercher un retour en surface.
Tu goûtes enfin au repos,
Le repos de l’âme.
Mag Chinaski
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4. |
Rituel
04:59
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5. |
Voyage astral
01:02
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6. |
Lueur Trouble
05:32
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LUEUR TROUBLE
Reviens près de moi, souviens-toi d’autrefois
Reviens près de moi, souviens-toi d’autrefois
Quand tu portes tes yeux sur moi
Dis-moi ce que tu vois, dis-moi ce que tu crois
Moi quand je te vois, toi,
Je pense à la pluie vois-tu ?
Une chaude pluie d’été qui roule sur mes cheveux défaits
Puis qui s’insinue dans mon cou, dans mon dos et partout
Cette pluie qu’on a tous et tant attendue
Pendant toutes ces nuits trop longues, trop chaudes, si floues…
Cette pluie dont on a tous rêvé pendant ces parties de cartes enflammées,
A la main une coupe de Rosé
Mais quand enfin elle arrive la pluie,
On se souvient qu’on ne peut pas la contrôler
Elle est toute puissante la pluie
Elle ne veut pas s’arrêter la pluie,
Elle cherche à me punir la pluie,
Pour quelque chose que je n’ai pas fait.
Pour quelque chose que je n‘ai pas dit.
La pluie c’est toi et tu es la pluie.
Je t’aime à en crever puis je te maudis.
Je suis perdue sans toi mais je suis hantée.
Je crois te voir partout, je crois t’entendre c’est fou,
Puis je réalise que je cours après un souvenir,
Une lueur trouble…
Christelle Amoussou
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7. |
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LA ROUTE ENTRE LES MONDES
On a perdu de vue l’essentiel.
Ecrasés par le poids de l’ignorance et de l’inconnu mêlés, on a préféré porter notre attention ailleurs. On ne peut nous en vouloir. Les histoires étaient écrites avant que nous arrivions au monde. Le monolithe monothéiste et sa narration à la finalité manichéenne. Entrevoir la fin telle qu’on nous la raconte depuis que l’on est en age de comprendre. Et de poser des questions.
On a perdu de vue l’essentiel.
Quelle est la question ?
Le confort anesthésie.
La peur démobilise.
Le travail tue.
L’amour déplace des montagnes.
Nés en ayant oublié notre profonde identité, nous devenons ce que nous sommes en posant notre regard sur l’autre, qui, en retour, en fait de même.
Se construire en harmonie.
Et croire que l’on disparaît à la fin.
Comme si la réalité nous était unique.
Notre vie est une route entre les mondes. Elle est un chemin vers la connaissance de soi. La mort n’est qu’un passage qui révèle ce que l’on a perdu de vue : l’essentiel.
Le voyage continue.
Florian Schall
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8. |
D'un monde à l'autre
04:55
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D'un monde à l'autre
Certains disent qu'une lumière appelle
Et toi, qu'as-tu vu ?
D'autres évoquent un tunnel
Qu'en sais-tu ?
Ces énigmes parties avec vous
Laissent souvenirs et questions
Ce chemin sera pris par tous
Qu'elle qu'en soit la réponse
R. De là où vous êtes, avez-vous vu ce petit être ?
Disperser vos cendres en forêt, acceptant notre destinée
Répandre autour de l'arbre, au rythme de nos larmes
Ce qu'il restera de chacun, la vie n'attend pas demain
On en fait une lointaine illusion
Mais pourtant elle nous rappelle
Qu'elle n'est pas une fiction
La mort n'est que trop réelle
Faut-il l'ombre d'une fin
Pour apprécier tout nouveau matin ?
J'aurais aimé vous voir vivre
Avant de partir pour l'autre rive
R. D'un monde à l'autre, il n'y a qu'un pas
Que l'on franchira
Passer le tunnel, franchir la montagne
De la vallée des larmes
Passer le tunnel, franchir la montagne
Vers la vallée des âmes
Passer le tunnel, franchir la montagne
Pour la vallée des âmes
Passé le tunnel, franchie la montagne
Dans la vallée des âmes
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Lueur Trouble Metz, France
En 2019 une épreuve de vie a rendu la musique, art permettant de symboliser nos souffrances, nécessaire et
salvatrice.
En 2020 Florian et Hervé se sont joints pour donner corps à l'album "Epitaphe" sorti le 22.02.2022, hommage aux proches disparus, et narration musicale sur l'épreuve du deuil.
Lueur Trouble (lapsteel et violoncelle) compose sa musique comme un film folk western de nos émotions.
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